« 75 % des Français souhaiteraient être pris en charge à domicile plutôt qu’à l’hôpital », ce sont les résultats d’un sondage réalisé par l’institut IFOP pour le compte de la Fédération des Prestataires de Santé à Domicile (PSAD) et dévoilé, le jeudi 28 novembre 2019, lors de la deuxième Journée nationale de la Santé à Domicile.

Les prestataires de santé à domicile assurent une prise en charge médicale ou paramédicale à domicile, à des patients en situation de maladie, dépendance ou handicap.

L’accompagnement à domicile est un dispositif qui est moins coûteux qu’une prise en charge à l’hôpital et devrait être amené à se développer à l’avenir.

Accompagnement à domicile : quelles sont les principales attentes des Français ?

En matière d’accompagnement à domicile, les Français souhaitent :

  • Être aidés dans les démarches administratives (53 %)
  • Bénéficier de visites régulières (49 %)
  • Être informés et formés autour des traitements et dispositifs médicaux utilisés chez eux (32 %)
  • Avoir un soutien psychologique (26 %)

La prise en charge à domicile : un service moins coûteux ?

Au-delà des services d’accompagnement à domicile fournis par les prestataires à domicile, il y a la question du coût : les ¾ des Français pensent que la prise en charge à domicile est moins coûteuse qu’une prise en charge hospitalière. Ce qui semble être le cas : ainsi, selon les prestataires de santé à domicile, cette prestation peut être « jusqu’à 60 % moins coûteuse qu’une prise en charge hospitalière ».

Le suivi à domicile : une pratique amenée à se développer ?

Actuellement, 11 % des sondés ont déjà bénéficié d’un suivi à domicile. Ils ont eu accès à la prestation :

  • Par un médecin hospitalier : 39 %
  • Par eux-mêmes : 24 %
  • Par leur médecin généraliste : 22 %

Le contexte de vieillissement de la population et d’augmentation de la prévalence des maladies chroniques mais également de « saturation des structures de prise en charge traditionnelles (urgences, maisons de retraite…) », pourrait être propice à l’essor du secteur de la santé à domicile. 89 % des personnes interrogées pensent d’ailleurs que la pratique est amenée à se développer.

Toutefois, ce « virage domiciliaire », dont la pierre angulaire est la prise en charge à domicile, devra s’accompagner « d’une nécessaire coordination des soins de ville et de l’hôpital ».